[Validée] Elerinna Tel'Hodia

Nom :Tel’Hodia

Prénom(s) : Elerinna

Âge : 21 ans, ce qui représente entre 25 et 27 ans en âge humain

Surnom(s)* : Elé

Race : Sirène

Rang social et Métier(s) : Harpiste

Arme(s)* : Une dague taillée dans un corail. La lame possède un reflet d'ambre, mais n'a rien de spécifique. Juste une arme tranchante comme une autre.

Pouvoir(s) : Elerinna possède la maitrise du son. Comme la plupart des sirènes, elle peut envouter tout être vivant grâce à sa voix, Homme comme animal, mais contrairement à ses semblables, son emprise est plus puissante et dure plus longtemps. Elle peut aussi brouiller les sons qui parviennent aux oreilles des Hommes, afin de les protéger, ou de protéger quelque chose, mais elle ne peut le faire que rarement, car cela consomme son énergie. Pour finir, en chantant un air bien particulier, elle peut endormir, mais il y a quelques particularités : Il faut que le son ne soit pas couvert (donc, soit c’est à l’oreille qu’elle le chante, soit quand il n’y a pas de bruit), et le nombre de personnes touchées dépend de l’écho qu’il y a : Plus la pièce est grande et vide, plus cela sera efficace. Elle n’a pas encore développé son pouvoir plus que ça, mais compte bien le faire.

Caractère : En premier lieu, on peut avoir face à soi deux caractères : soit elle est plutôt rêveuse, dans un « ailleurs » qui lui est propre, soit elle est extrêmement froide. Et d’autant plus si vous n’êtes ni sirène, ni triton. A partir du moment où l’on croise son regard, on sait qu’on aura des difficultés pour tenter une approche amicale. Bien qu’elle ait une voix absolument superbe, son ton condescendant envers les autres races et son assurance bien trop prononcée en font quelqu’un de difficilement supportable quand on la rencontre pour la première fois. Mais, bien que ceci ne soit qu’une façade pour se protéger (il arrive qu’elle se comporte « normalement » avec les gens), rares sont ceux qui osent lui adresser la parole ; pourtant, une fois le stade de la froideur passé, ils se rendent compte qu’elle est vraiment digne de confiance. De plus, si elle vous connait un peu plus, elle se révèle être quelqu’un d’extrêmement attachant de par sa sensibilité, et sa fragilité notable. En effet, sous son apparent cœur de glace, elle peut se montrer d’une douceur sans égal, mais on peut la blesser facilement. Elle est légèrement orgueilleuse, et dès qu’on s’en prend à elle ou à sa famille, elle réagit au quart de tour, et sur le coup, sera la plus grande protectrice qu’on puisse trouver, mais dès que le «combat » prend fin, elle tombe de haut, et ressent le besoin de s’isoler pendant un moment. Très souvent nostalgique, elle ne parvient pas à ouvrir les yeux sur le présent, de peur d’oublier ce qu’elle a perdu. Mais ces facettes de sa personnalité ne sont connues que de peu, car en public, elle est plutôt enjouée, surtout avec ceux de son entourage. Elle protège ceux qu’elle aime, les chérit plus que tout, et leur sera d’une amitié, d’une fidélité sans faille. Elle est aussi une excellente confidente. Elle a tendance à passer ses jours et nuits sur la terre ferme, loin de ses semblables, car elle désire avant tout en savoir plus sur le monde. L’île du Dragon d’Argent lui sert de « point d’amarrage », mais il est courant de la voir errer sur la plage ou dans les ruelles de la citadelle. Son métier fait d’elle une grande voyageuse, car elle compte bien se faire connaitre de tous pour son talent. Ambitieuse, elle ne manquera jamais une opportunité de jouer devant pas mal de monde, tant qu’elle ne parle à personne. Il y a aussi parfois des instants où elle retrouve toute la candeur d’une enfant, et parfois même la naïveté. Elle est alors aussi innocente qu’un agneau, et il est facile de venir lui parler, elle répondra tranquillement, comme si la personne face à elle la connaissait depuis son enfance.

Physique : De longs cheveux argentés lui descendent jusqu’en bas des fesses, attachés ou non, la plupart du temps ondulant au gré des vagues et du vent. Une attache, décorée d’une énorme fleur et d’un papillon argenté se situe au dessus de son oreille gauche, et quelques décorations en argent tiennent certaines mèches séparées des autres. Ces mèches passent devant des yeux argentés eux aussi, quoi qu’une légère lueur bleutée soit visible, et devant un visage extrêmement fin dont la beauté est remarquable. Certains hésitent souvent à aller la voir, tant elle semble inapprochable, avec une peau parfaite, mais une expression qui donne un sentiment étrange, un sentiment d’inaccessibilité. Quand des hommes prennent enfin leur courage à deux mains, et s’approchent de cette femme à l’aspect de poupée de porcelaine, ils peuvent sans peine admirer un sourire innocent sur ses lèvres, et une joie peinte sur son visage, tout du moins jusqu’à ce qu’ils lui adressent la parole. Là, c’est une toute autre histoire… Souvent vêtue de longues robes aux couleurs pâles, fendues sur le côté droit et avec un décolleté plongeant, celle qu’elle met lors des événements est certainement la plus surprenante. Décorée du même genre de fleur que celle qui orne ses cheveux, elle possède des manches à volants, depuis l’épaule jusqu’au coude, et le tissu dont elle est faite semble tellement fin qu’il a l’air aisément déchirable. Ce n’est pas le cas, heureusement. Elle descend bien en dessous de ses chaussures, chaussures dont les rubans qui enserrent le pied remontent bien au dessus de ses chevilles. Sous son apparence aquatique, les écailles qui forment sa queue de sirène possèdent un éclat argenté elles aussi, qui s’accordent à merveille avec la couleur du fond de l’Océan.

Histoire : Tout le monde était au courant de leur union… Tout le monde. Cette histoire avait tournée sous l’Océan aussi rapidement qu’un banc de poisson, et il avait fallu peu de temps pour que toute la population sous-marine et que les Draknars soient au courant de ce qu’il se passait. « Le prince des Sirènes fricote avec sa nouvelle conseillère ! » « La princesse a été oubliée, semblerait-il ! » « Est-ce qu’ils sont vraiment mariés ?! » « Vous pensez qu’elle fait ça pour le pouvoir ? Et si elle tombe enceinte ?! » Et si… Ces phrases, elles étaient entendues tous les jours, toutes les nuits, chaque fois que des gens se croisaient, ou qu’il fallait lancer une discussion… Pendant des semaines, des mois, les infidélités de notre prince étaient à la « une », chacun de nos semblables était au courant, ça ne pouvait pas être manqué… Même les enfants le savaient, mais personne ne disait quoi que ce soit de péjoratif. Ils se contentaient de ressasser les faits, tout simplement. Environ deux ans après le début de cette aventure qui rendait la princesse malade de tristesse, la maîtresse de notre prince tomba enceinte. Immédiatement, le prince lui demanda de quitter ses fonctions et le palais, et d’aller sur l’île du Dragon d’Argent le temps de la grossesse. Personne n’a jamais su si c’était pour ne pas devoir garder l’enfant, ou parce qu’il voulait éviter qu’elle croise sa femme pendant ce laps de temps. Quoi qu’il en soit, durant ces neufs mois, cette femme resta sur cette ile, à attendre… Elle avait de nombreuses fois songé à abandonner l’enfant une fois mis au monde, et à retourner auprès de celui qu’elle aimait… Et puis un jour, au milieu du port, elle sentit de fortes contractions, et manqua de s’effondrer sur le sol de dalles qui pavaient la grande allée qui menait jusqu’au centre de l’île. C’est ce jour là qu’elle eut dans ses bras pour la première fois son enfant… C’est ce jour là que mon premier cri se fit entendre au milieu des pirates qui me fixaient en souriant.

La première question qui fut posée à ma mère avait pour but de savoir si elle comptait rester sur l’île pour de bon, ce qui ferait d’elle et moi des Draknars, ou si elle retournerait sous l’eau. Sa réponse ne se fit pas attendre, elle resterait Sirène… De plus, elle devait aller me montrer à mon père, et elle verrait bien ce que cela donnerait. La peur qu’il décide de nous laisser seules toutes les deux formait une boule dans son ventre, mais elle devait savoir. Moi, je me contentai de tout écouter sans rien comprendre, regardant autour de moi des mes grands yeux argentés. Quelques semaines après, ayant pris le temps de se remettre de l’accouchement, et attendant que je sois suffisamment sereine quand on me tenait –les premiers jours avaient été difficiles, dès qu’une main se posait sur moi, je me mettais à hurler à pleins poumons-, elle parti dans l’Océan avec moi, bien décidée à aller voir le prince. Celui-ci nous reçu tout d’abord froidement, puis, au fur et à mesure que ma mère et lui parlaient, il se détendait, pour finalement me prendre dans ses bras en gagatisant complètement. Son premier enfant était une fille –ce qui, contrairement à ce qui se passait chez les humains, ne posait pas problème pour la succession-, mais malheureusement, elle ne pourrait jamais être à la tête de ce peuple… Je n’étais pas l’enfant « royal », je devrai rester « fille du prince » pour le restant de mes jours. Et lui devrait avoir un autre enfant avec sa femme, qui, atteinte désormais de maladie grave, ne serait peut-être pas capable d’en avoir un.

Le problème principal était de savoir ce qu’on ferait de moi… Le prince avait décidé de me reconnaitre pour de bon, mais il ne pouvait pas me garder. Ma mère décida alors de vivre un peu à l’écart de nos semblables. Nous restions ainsi pendant plus de 15 ans loin du palais, loin de ce qui était le centre de l’Océan de Saphir. Il nous arrivait de nous rendre là bas quelques fois, pour quelques jours, quelques semaines, mais nous ne restions jamais. Une de ces fois, après la naissance de ma demi-sœur, mon père m’a permise d’aller avec elle sur la terre ferme, et ce, bien que je n’étais encore qu’une petite fille. Il avait confiance en moi, réellement. Il nous avait limitées à l’île du Dragon d’Argent, mais cela ne me dérangeait pas, cela nous permettrai de nous connaître un peu plus… Et puis, retourner sur le lieu où j’étais né, j’en rêvais depuis longtemps. Je voulais voir comment c’était, et je n’avais pas eu l’occasion d’y retourner, ma mère me l’interdisant formellement. Cette fois là fut la première d’une longue série, et à chaque fois que nous y allions toutes les deux, nous nous asseyions sur le sable fin de la plage qui bordait la seule crique de l’île, et nous parlions encore et encore, nouant des liens de plus en plus forts. Même si nous ne pouvions nous voir qu’à ces instants, je la considérais vraiment comme ma sœur.

Une fois où ma mère m’avait emmenée chez les humains –j’avais environ 15 ans-, nous sommes passées devant un magasin d’instruments de musique. Ma mère m’avait toujours dit que bien que la musique soit quelque chose de magnifique, il ne servait à rien de perdre son temps à en faire. Pourtant, quand je vis cette immense harpe, splendide, je ne pus m’empêcher d’approcher, main tendue vers l’instrument, fascinée. Ne pouvant supporter plus longtemps mes incessantes demandes et mes crises de nerfs –je savais ce que je voulais-, elle a bien vite cédé, et a décidé de m’en trouver une avec laquelle je pourrais jouer sous l’eau. Elle me l’offrit pour mon 16ème anniversaire qui ne tarda pas, et c’était inlassablement que le son de la harpe se faisait entendre tous les jours. Je faisais passer chaque chose que je voulais dire à travers elle, chacun de mes morceaux contenait une partie de moi bien notable. C’est ainsi que, au fur et à mesure, je commençais à jouer pour moi, puis pour les Sirènes, pour enfin finir par jouer pendant certaines soirées pour les Humains, et même pour le Roi.

Et pendant des années, j’ai continué ainsi. A me rapprocher de ma sœur –j’avais fini par quitter la maison à mes 19 ans pour m’installer au palais-, à jouer à travers les terres d’Ulgarnar chez nos alliés, à découvrir le monde, avide de nouveautés. J’avais lié de nouvelles amitiés, notamment avec le maitre des Draknars –qui est raide dingue de ma sœur, j’en suis persuadée-… Mon père nous a quittés il y a quelques années, laissant le trône à ma sœur, sa mère incapable de prendre le pouvoir dans son état de santé. La mienne, commençant à se refermer sur elle-même, ne sort quasiment plus, et je passe la voir couramment, dès que j’ai un moment de libre.

Pour finir, aspirant à jouer parmi tous les peuples, même ceux qui ne nous aiment pas, je dirai que je continuerai encore et encore de voyager, et songerai peut-être à raconter, un jour, ce que j’ai vu ici et là… Je sais que ma sœur parviendra à guider les nôtres comme il le faut… Je serai là pour elle quand elle en aura besoin, mais elle a aussi quelqu’un d’autre pour veiller sur elle… Il reste à voir où tout cela va nous mener, et où Lyrael va nous guider. Un jour viendra où quelque chose de grand arrivera, j’en suis certaine… Attendons jusque là.

Signe(s) particulier(s)* : Bien qu’étant l’ainée, étant donné le fait qu’elle soit la fille de la maitresse du chef des sirènes, elle n’a pas, et n’aura jamais le trône. Cependant, ça ne la dérange pas plus que ça. En réalité, cela l’arrange même, car elle peut ainsi s’adonner à sa passion comme elle l’entend.

Pour moi aussi, fiche tout simplement nickel

Je pense que le monsieur au dessus en a déjà pas mal dit xD

Bienvenue sur les terres d'Ulgarnar, en espérant te lire bientôt