[Validé] Riurik Anders Nihilem Thalas

Nom :

Nihilem Thalas (Nom de jeune fille de sa mère)

Prénom(s) :

Riurik Anders

Surnom(s)* :

Riyu, Andras (son nom d'emprunt), Le Prince (par les sirènes)

Age :

26 ans

Race :

Draknar

Rang social et Métier(s) :

Maître des Draknars

Arme(s)* :

Un sabre d'abordage dont l'origine est inconnue, deux dagues au niveau de ses chevilles et une bague emplie de poison à l'annulaire droit. Son sabre est donné de Maître en Maître, il semblerait qu'Ekileus en eu été le premier propriétaire.

Pouvoir(s) :

En passant sa main au dessus de l'eau du lac Ekileus, Riurik peut voir ce qu'il se passe aux différents endroits du monde, sauf pendant les grandes réunions dans chaque QG. De plus, il fait des rêves prémonitoires et a des bribes du passé Draknar inconnu de tous les pirates qui lui reviennent en mémoire de temps à autres.

Caractère :

Surement moins Dom Juan que la plupart de ses confrères, il n'empêche que Riurik aime les femmes (et visiblement la réciproque est exacte). Orgueilleux de nature, il sait pourtant se remettre en question quand il s'agit de l'avenir des Draknars. Après tout, étant le meneur de tout un peuple, il se doit d'éviter de prendre des décisions à la légère. Désespérément amoureux... Oui, c'est un des traits qui le caractérise... Riurik est amoureux à en mourir d'une sirène, une de ses amis d'enfance. Nul ne le sait, excepté sa sœur, qui s'inquiète constamment à ce sujet. En effet, une rumeur court comme quoi la fameuse sirène devrait épouser un des hommes de son peuple... Ce n'est qu'une rumeur, mais Riurik y attache tellement d'importance qu'il en est déjà tombé malade. Courageux, voire téméraire, il ira se battre jusqu'au bout quand il s'agit de l'honneur de son peuple. Il ne déteste pas tant que ça les Ombres, c'est surtout par rapport à leurs anciennes querelles qu'il s'oppose à eux. Toujours sur de lui, son rang fait de lui un homme respecté et son caractère un homme aimé. Il est suivi par tous ses hommes, quels que soient ses choix.

Physique :

Des cheveux entre roux et auburn mi-longs fins et souples encadrant son visage, des sourcils fins mais sans plus légèrement plus foncés, des yeux légèrement fermés d'un bleu plus clair que celui de la mer dans lesquels brillent un éclat déterminé, un nez parfais, aux ailes ni trop fines, ni trop épaisses, des lèvres sur lesquelles se dessinent le plus souvent un sourire amusé et un tantinet supérieur... Un visage tout simplement beau. En ce qui concerne son corps, celui-ci est musclé par l'entrainement sur le terrain qu'il vit depuis des années. Son agilité et sa force n'ont rien à envier à celles des autres peuples que la nature à gâtée de ce côté là. Ni trop grand, ni trop petit, il est très charismatique (un avantage, étant le Maître des Dranars) et vraiment attirant. Sa voix est autoritaire sans être dure, grave sans passer dans le sombre. Après tout, imaginez un meneur avec une voix caverneuse ou encore fluette... Ses mains, loin de ressembler à celles du femmes, sont pourtant fines, ses doigts aussi, et manient le sabre avec une dextérité enviée de ses congénères. Son torse, plutôt bronzé car sa chemise est bien souvent ouverte, possède des muscles parfaitement dessinés, et aucun kilo n'est en trop. Enfin, passons à ses vêtements... Sa veste à col haut dont les manches empiètent en partie sur ses mains est d'un rouge bordeaux et descend jusqu'en bas des genoux, ses chemises amples mais sans plus varient entre noir et blanc selon son humeur, ses pantalons, toujours noirs, descendent jusqu'en bas des chevilles, sa ceinture en cuir avec une boucle sur laquelle est gravée son navire lui serre les hanches juste ce qu'il faut, ses bottes en cuir remontent jusqu'à mi-cuisse voire plus haut. Il arrive qu'il attache ses cheveux en une queue de cheval, bien que plutôt courte. Elle est alors tenue avec une mince lanière de cuir écarlate. Enfin, son pendentif représentant une sirène est un cadeau qu'une d'elles lui a offert il y a quelques années de cela.

Histoire :

Un livre à la reliure de cuir est posé négligemment sur le sol. Les bords en métal rouillé cornent légèrement le coin de la couverture. En s'approchant de quelques pas, l'on peut voir qu'il s'agit d'une sorte de journal. La première page, le bord légèrement brûlé, est daté d'il y a quelques années. Prenant entre ses doigts fins le bouquin, Alyss commence à feuilleter... Il s'agit du journal de son frère ainé...

*

« On m'a toujours dit que mon destin était de guider un peuple. Sans me poser trop de questions, je l'ai accepté. Mais si j'avais refusé, mon présent serait-il différent aujourd'hui ?

Je suis né il y a quelques années, dans la demeure du Dragon d'Argent. J'étais le premier enfant de ce qui serait ma famille. Né pour gouverné. C'était ce que mon père avait fait écrire au charbon dans mon dos alors que je n'étais âgé que de quelques jours. Encore heureux qu'il n'ai pas décidé de le faire marquer au fer rouge... La phrase est partie au bout de quelques temps, mais elle est restée dans ma tête. Très vite, on s'est rendu compte que j'avais une mémoire très importante. J'apprenais plus vite que les autres, et une fois qu'on considéra que j'en savait assez, on commença à me former pour ce qui serait mon futur.
Je devais avoir environ 8 ou 9 ans quand je l'ai rencontrée. Elle était avec sa sœur ainée. Une petite fille, couverte uniquement d'une sorte de maillot de bain et d'un paréo. Ses cheveux plus longs et plus bouclés que toutes les filles de mon âge que j'avais déjà vues me fascinaient au plus haut point. Ils ondulaient avec la brise, encadrant son visage pâle, sur lequel se dessina un sourire magnifique quand elle me vit. Ce jour, je m'en rappellerai jusqu'à ma mort... Ou jusqu'à ce qu'autre chose ne nous sépare... Mais ça, je ne veux pas y penser.
Nous passons une grande partie de notre temps ensemble depuis ce jour. Elle est pour moi ce qu'on appelle une meilleure amie... Bien qu'au fond, elle soit bien plus que ça.
Mes parents sont décédés vers mes 16 ans, nous laissant seuls, moi et ma frangine, de 6 ans ma cadette. C'est pour cela que j'ai commencé mon « boulot » très tôt... Ah bon dieu, quel métier ! Bon, au moins je n'ai pas à me plaindre, il y a pire.. Je pourrais bien me faire haïr pas tous, ce qui n'est bien heureusement pas le cas...
Mon premier abordage ! Le rêve ! Sans rire, c'était le pied ! Bon, on a limité les morts, parce que sinon ça le faisait pas, mais n'empêche, on s'est grave éclatés ! Et tout le butin qu'on a ramassé ! J'adore cette île, mais dehors aussi c'est pas trop mal ! Sans rire ! Entre les femmes, l'alcool, … Ah, la Citadelle ! C'est pas mal là bas aussi ! Surtout leur bière ! (Mais pourquoi je n'arrête pas de penser à me souler moi ?!)
Et puis, bah avec les autres peuples, ça se passe, ça va... C'est un peu chaud avec les Ombres, mais ça on sait pourquoi... 'Fin bon... »

*

Décidant de s'arrêter là car elle entendait un bruit, Alyss referma le livre, le reposa sur le sol, puis s'enfuit de la chambre de ses pas légers mais rapides.

Spoiler:

Signe(s) particulier(s)* :

Riurik peut commencer à parler avec classe et élégance, et finir un discours avec un langage plus que commun... Voire vulgaire.